🔎Enjeux des Jeux : Retour sur un congrès riche en échanges scientifiques

🎨 Magali Sizorn : Sport, art, culture et territoire

Magali Sizorn a co-organisé, avec Marine Cordier et Maria Elena Busclacchi, un symposium dédié aux articulations entre sport, art et politiques territoriales. Leurs travaux explorent comment les pratiques sportives et artistiques sont devenues, depuis les années 80, de véritables leviers de développement local pour les collectivités.

Elles ont présenté les résultats de leurs recherches sur l’Olympiade Culturelle de Paris 2024, analysant comment ces événements visent à construire une nouvelle “image” pour les territoires tout en tissant des liens affectifs et corporels avec les espaces publics. Leur intervention a permis d’interroger les processus de patrimonialisation du sport et la manière dont les politiques territoriales tentent de rapprocher des publics (sportifs et culturels) souvent perçus, à tort, comme distincts.

Pour en savoir plus : 🎨 Sport, art, culture et territoire 🏅

🧗 Charly Machemehl : Nouvelles disciplines olympiques

Charly Machemehl a tout d’abord représenté la revue internationale “Loisir et Société”, dont il est membre du comité de rédaction, lors de la journée des jeunes chercheurs (RJC SHS CAP) le lundi 8 décembre. Il a également présenté une communication orale avec l’architecte Nicolas Vernet (ENSA Grenoble) sur un aspect concret de l’organisation des Jeux olympiques et Paralympiques : “Les pavillons olympiques du club France et le projet Archi-Folies”.

Enfin, Charly Machemehl a organisé et animé un symposium intitulé “Les Jeux Olympiques de Paris 2024 et les « Nouvelles disciplines » olympiques”. Ce temps d’échange a permis de discuter du statut singulier du skateboard, du BMX freestyle, du surf, du breakdance ou encore de l’escalade. L’objectif était d’analyser les réactions suscitées par l’olympisation de ces pratiques et leurs évolutions institutionnelles.

Pour en savoir plus : symposium « nouvelles disciplines » olympiques.

🚲 Romain Lepillé : La géographie des nouvelles glisses

Dans une intervention sur le management et les territoires sportifs, Romain Lepillé et Benjamin Pelican ont co-présenté une analyse fine du phénomène Pumptrack. Ils ont mis en lumière la dynamique territoriale de ces équipements, montrant qu’ils ne sont pas l’apanage des métropoles mais se développent fortement dans les “territoires intermédiaires” (villes moyennes). Au-delà de la carte, lors d’une seconde intervention, il a interrogé la notion d’“Équipement Juste” avec Thomas Riffaud, soulignant les défis d’inclusion et de mixité (notamment la place des jeunes filles) dans ces espaces de glisse en plein essor.

Pour en savoir plus : 𝐋’𝐄́𝐐𝐔𝐈𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐄 : 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 à 𝐥’𝐚𝐜𝐜𝐞𝐬𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́. 𝐏𝐮𝐦𝐩𝐭𝐫𝐚𝐜𝐤𝐬 : 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞 !

📖 Daphné Bolz : Les défis de l’édition d’une revue internationale d’histoire du sport

Daphné Bolz a participé à la table ronde sur les revues en sciences du sport lors de la journée des jeunes chercheurs (RJC SHS CAP) le lundi 8 décembre. Fondatrice de la revue European Studies in Sports History, elle l’a dirigée jusqu’en 2024 et animé pendant 19 ans une équipe éditoriale internationale regroupant les principaux historiens du sport européens. La revue est publiée depuis 2009 aux Presses Universitaires de Rouen et du Havre (PURH). Elle accepte toutes les langues européennes, s’investit pour la promotion des jeunes chercheurs et est reconnue au niveau international. Daphné Bolz est revenue sur les caractéristiques de la revue et a présenté le processus d’expertise des articles qui lui sont soumis.

⚽ Corentin Joseph : Le mythe de la neutralité sportive (1918-1939)

Dans une perspective historique, Corentin Joseph a présenté une communication intitulée : “Le sport international, entre neutralité proclamée et instrument politique : le cas franco-allemand dans l’entre-deux-guerres”. En s’appuyant sur une analyse croisée inédite de sources provenant de différents centres, d’articles de presse générale et spécialisée (françaises et allemandes), il a déconstruit le discours apolitique du sport. Il a démontré comment les rencontres d’athlétisme et de football de cette période, loin d’être de simples vecteurs de paix, étaient des théâtres de tensions diplomatiques et de propagande, préfigurant l’instrumentalisation massive du sport par les régimes autoritaires, notamment lors des Jeux de Berlin en 1936.